Une bonne isolation thermique et acoustique du logement est avantageuse à de nombreux niveaux : baisse du montant des factures en raison des économies d’énergies, amélioration du confort de vie, diminution de son empreinte carbone… Cependant, il n’existe pas une seule manière de faire isoler son habitation (appartement ou maison) mais plusieurs, et voyons lesquelles plus en détail.
Des travaux de type rénovation énergétique
Avant toute chose, rappelons que les travaux liés à l’isolation sont considérés comme étant de rénovation énergétique. De fait, ils donnent lieu à des aides financières comme des primes énergies (exemple sur https://www.primes-energie.leclerc/), des aides de l’ANAH, des taux de TVA réduits ou la possibilité de souscrire à un éco-prêt à taux zéro pour y accéder plus facilement.
L’isolation des murs
Ce type d’isolation se décline de deux manières : par l’intérieur ou par l’extérieur. Le choix va se faire selon la configuration de votre logement, mais aussi l’état actuel de son isolation.
Faire isoler ses murs par l’extérieur a pour avantage de ne pas empiéter sur votre espace habitable, mais nécessite l’espace nécessaire en extérieur, ce qui est par exemple impossible en cas de mitoyenneté avec un voisin. Ce mode d’isolation des murs permet de renforcer l’inertie thermique de votre bâtiment et d’apporter un renouveau à sa façade. En revanche, ce type de travaux de rénovation énergétique requiert une déclaration de travaux puisque l’aspect extérieur du logement y est modifié. Il vous faudra donc obtenir une autorisation d’urbanisme avant d’entamer les travaux.
L’isolation des murs par l’intérieur s’avère également très efficace et a pour avantage de mieux lutter contre les éventuels problèmes d’humidité. Selon le climat de votre région, cette solution peut ainsi être plus intéressante. Elle est aussi plébiscitée pour mieux isoler acoustiquement ses pièces de vie, ce qui est très appréciable si vous vivez par exemple dans un lotissement où les maisons sont mitoyennes. En revanche, l’isolation des murs passant par la pose de plaques, celle par l’intérieur va nécessairement impliquer une légère réduction de votre espace habitable et nécessiter de revoir l’installation des prises, interrupteurs et passages des tuyauteries type chauffage.
Enfin, l’isolation des murs par l’intérieur s’avère généralement moins onéreuse que celle par l’extérieur, sans oublier qu’elle ne requiert pas d’autorisation d’urbanisme puisque votre façade reste la même.
Faire isoler ses combles
Les combles représentent souvent une source conséquente de perte de température, été comme hiver. Aussi, que vos combles soient aménageables ou non, il peut être intéressant de se pencher sur la question de leur isolation thermique. Dans le cas de combles non aménageables (dits « combles perdus »), un isolant type laine de verre ou ouate de cellulose est projeté par soufflage. Pour des combles aménageables ou aménagés, un isolant sous forme de plaque ou rouleau sera apposé sur l’intérieur du toit.
L’isolation des planchers et plafonds
Là encore, selon la configuration de votre logement, plafonds et planchers peuvent être des sources importantes de déperdition thermique. Cela sera par exemple le cas si vous disposez d’une cave très froide qui va alors considérablement refroidir le sol de vos pièces de vie l’hiver.
Il est alors possible de procéder par le haut, en isolant le plancher (généralement via du polyuréthane, peu épais mais très efficace) ou bien le plafond de la zone source de déperdition thermique. Comme pour les combles perdus, on va envoyer un isolant naturel type laine de verre entre le plafond du dessous et le plancher du dessus (ce que l’on appelle l’entre-plancher). L’isolation thermique sera alors garantie entre l’étage inférieur et l’étage supérieur.